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Municipales 2014 : l'UDI vise le leadership à droite en Seine-Saint-Denis

Municipales 2014 : l'UDI vise le leadership à droite en Seine-Saint-Denis

Le parti centriste ne veut plus être à la traîne de l'UMP dans le 93, clament ses leaders Jean-Christophe Lagarde et Vincent Capo-Canellas qui présentent des candidats quasiment partout.

Source le Parisien 93 Publié le 19.11.2013

Drancy, vendredi. Jean-Chistophe Lagarde, député-maire de Drancy, et Vincent Capo-Canellas, sénateur-maire du Bourget, ont de grandes ambitions pour l'UDI aux municipales de mars prochain. | (LP/S.T.)

L'UDI ne jouera pas les faire-valoir de l'UMP lors des élections municipales. Voici le message clairement annoncé par Jean-Christophe Lagarde, député-maire de Drancy et n° 2 de l'UDI et Vincent Capo-Canellas, sénateur-maire du Bourget, et président de la fédération départementale. Une ambition que si résume en un chiffre : l'UDI pourrait présenter 38 têtes de liste sur les 40 communes de la Seine-Saint-Denis.


Pour le parti de Jean-Louis Borloo, c'est le temps de la conquête. Il va d'abord s'appuyer sur ses élus de terrains : un député (le seul à droite sur le département), un sénateur, deux conseillers régionaux, cinq conseillers généraux et quatre maires. « En un an, nous sommes parvenus à recomposer notre parti politique sur l'ensemble du territoire, se félicite Vincent Capo-Canellas. Maintenant, l'objectif à droite est clair : présenter le candidat qui a le plus de chance de l'emporter. »

Ça, c'est pour la théorie. En pratique, les choses sont un peu plus compliquées. Bien sûr, il y a les villes des sortants : Noisy-le-Sec (Laurent Rivoire), Le Bourget (Vincent Capo-Canellas), Vaujours (Dominique Bailly) et Drancy auxquelles on peut ajouter Epinay (dont le maire Hervé Chevreau est soutenu par l'UDI même s'il n'en est pas membre). Le parti centriste compte aussi avoir la tête de liste à droite dans une dizaine de villes : Saint-Denis (Houari Guermat), Pantin (Bernard Gauthier), Livry-Gargan (Gérard Prudhomme), Sevran (Farid Temsamani), Stains (Kader Abdelalli), Bobigny (Stéphane de Paoli), Noisy-le-Grand (Marylise Martins) et Pierrefitte (Pascal Kouppé).

Par ailleurs, l'UMP et l'UDI pourraient s'affronter dans deux villes au premier tour : Aulnay-sous-Bois avec Jacques Chaussat (face à l'UMP Bruno Bechizza) et Villepinte avec Fabrice Scagni (face à l'UMP Martine Valleton). « Il s'agit d'un simple rééquilibrage des forces, assure Jean-Christophe Lagarde. Nous ne sommes plus à la traîne de l'UMP comme cela s'était produit dans le passé. Nos candidats tiennent la route et nous avons une véritable ambition départementale que l'UMP n'a jamais vraiment eue. »

Négociations en panne avec Eric Raoult

Ensuite, les négociations avec le partenaire UMP ne sont pas simples. « Nous n'avons rencontré qu'une seule fois Eric Raoult (NDLR : président de la fédération UMP) et nous n'avons pas encore pris rendez-vous pour un second contact, regrette le député-maire de Drancy. Je pense qu'il faudrait faire vite car nos candidats doivent commencer leur campagne dès le mois de décembre. »

L'UDI compte bien surfer sur le contexte ambiant. « Le

s gens sont passés de la résignation à l'exaspération, poursuit-il. Par ailleurs, on assiste à une guerre de territoire généralisée entre le PS et le PC. Cette stratégie politicienne, les gens n'en veulent plus. »

Bref, le parti centriste est un acteur de premier plan et compte bien le faire savoir. Quant à savoir si Jean-Christophe Lagarde se représentera à Drancy, où il est maire depuis 2001, l'élu préfère laisser planer le doute. « Je donnerais mes intentions après les vacances de Noël » annonce-t-il.

Le Parisien

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